LE LUNDI 25 JANVIER 2021, LA MARQUE CIRCUIT 24 RENAÎSSAIT
Près de 50 ans
après sa disparition,
la marque française de slot
sortait sa première
nouvelle voiture !
CIRCUIT 24 (1961–1973) renaît de ses cendres,
présente la Porsche 907 tant attendue
et annonce pour les mois et les années à venir
beaucoup de nouvelles voitures,
inédites et entièrement compatibles.


25 janvier 2021
Un nouveau départ

Circuit 24, le Vrai !
Le blog du nouveau
CIRCUIT 24
PAGES DE DISCUSSIONS
CONCERNANT
LA MARQUE
CIRCUIT 24,
VINTAGE OU MODERNE
Get in Touch !
CLUB DES AMIS DU CIRCUIT 24
Restons en contact, devenez membre du grand CLUB DES AMIS DU CIRCUIT 24 :
Inscrivez-vous, gratuitement et sans engagement, pour être tenu au courant
des nouveautés, en recevant régulièrement les Lettres d’Information de la marque Circuit 24 !
1er novembre 2022 : CINQ modèles de Porsche 917K !
(références 2310 et 2320)

Depuis le 25 janvier 2020, cinq modèles différents de voitures du nouveau Circuit 24® sont sortis :
tout d’abord la Porsche 907/6L de 1967, deux Lola T70 MKIII et l’Alfa Romeo T33/2 de 1968,
ainsi que la FERRARI 250 GT SWB de 1960, en deux motorisations et trois couleurs. Après les deux Ferrari 512S “Coda longa” de 1970, sorties fin avril 2022 en jaune et en rouge, voici aujourd’hui cinq modèles différents de Porsche 917K :
deux ans et demi après la renaissance, la gamme du nouveau Circuit 24® est déjà riche de seize voitures différentes !
Un nouveau site internet, en version beta, est aujourd’hui en ligne : www.circuit24.fr . Si vous préférez passer vos commandes
par mail ou courrier comme d’habitude, envoyez un mail et je cous enverrai un bon de commande.
Une fois résolu les problèmes d’ajustements des frais de port, ce site viendra rendre possible peu à peu
la commande de voitures modernes mais aussi de pièces détachées de voitures vintage
actuellement disponibles sur Ebay (compte circuit24levrai) :
une boutique en ligne se met donc progressivement en place sur www.circuit24.fr
Sortie pour septembre ou Noël 1971, la Porsche 917K rouge Circuit 24
n’est pas exactement celle qui a gagné la course du MANS en 1970 : la version ailée n’apparaît en effet qu’en avril 1971
et la 917K “Martini” n°22 ailée qui remporte l’édition des 24 Heures du Mans en juin 1971… est blanche. L’idée est donc venue
de copier le design de cette voiture et de la décliner en plusieurs versions, ailée, non ailée, avec ou sans aileron central.
La coque et le vitrage ont été préservés, les phares avec leur singularité aussi :
on a juste désépaissit l’intérieur non visible des ailes arrières afin de pouvoir y faire tourner tout type de châssis,
vintage, moderne à roues à cercles concentriques et pneus classiques ou moderne à pneus slick larges.
Toutes nos voitures Circuit 24® ont normalement des phares connectés :
comme cela n’était pas possible ici, comment faire alors pour singulariser autrement ces modèles de Porsche 917K ?
La marque vintage a édité une FORD GT40 avec des décalcomanies bleues et blanches.

Le pilote anglais Phil HILL, déjà associé à la FERRARI 250 TR sortie en 1961 pour en faire la publicité,
a en effet été également mis en avant pour la sortie de la FORD GT40 :
La décoration de la voiture qu’il conduisit au MANS en 1964 avec Bruce Mc LAREN ou en 1965 avec Chris AMON (MKII)
servira de modèle pour l’habillage par décalcomanies de certaines FORD GT 40 de Circuit 24, blanches, bleues ou grises.
Il a donc été décidé de poursuivre dans cette voie et ont donc été fabriqués des sets professionnels de décalcomanies
pour trois de ces Porsches 917 K de 1970 : la n°18, la n°20 et la n°23.
La pose n’étant pas à la portée de chacun, la n°21 et n° 22 sont proposées à la vente avec de simples stickers de numéros
et sont donc encore moins chères que les précédentes.
Il est à noter que ces cinq modèles de Porshe 917 K sont proposés cette fois avec ou sans châssis :
si vous possédez déjà un châssis avec le moteur BUHLER 2020
ou vous vous suffisez d’un châssis vintage BUHLER ou même VIBREUR,
vous pourrez y fixer parfaitement toutes les voitures Circuit 24® modernes.
Vous pouvez également choisir vos roues parmi les 4 modèles existants,
si vous choisissez la voiture complète avec châssis : il vous suffit de préciser votre choix lors de la commande.
Comme à l’habitude, chaque voiture est vendue avec sa boite dédiée, numérotée de 1 à 100 :
il n’y en aura jamais plus que 100 exemplaires.
Sortiront prochainement, avec les deux FERRARI 512M de 1971, d’autres modèles de 917 K, ceux de cette même année…
où c’est encrore Porsche qui gagne.
N’hésitez pas à me contacter pour obtenir des conseils de pose pour les décalcomanies.
Dimanche 1er mai 2022 – RÉFERENCE 2400
Ferrari 512 S n°11 rouge et n°12 jaune (1970)
Vainqueur des quatre dernières éditions, Ford n’est pas au Mans les 13 et 14 juin 1970. Porsche et Ferrari s’affronteront donc en duel cette année-là ainsi que la suivante (sept Porsche 917 et onze Ferrari 512S en 1970, six Porsche 917 et neuf Ferrari 512M en 1971 !). Les prochaines sorties de nouveaux modèles s’articuleront donc autour de ces deux duels : de nouvelles Porsche et de nouvelles Ferrari, en différentes versions, sont donc à prévoir dans les mois qui viennent !
Pour l’écurie Porsche, le Mans est la course majeure de la saison. Une victoire au Mans marquerait l’aboutissement de vingt années d’efforts en compétition. Plus que sur tout autre circuit, la vitesse de pointe des voitures y est cruciale : Ferrari et Porsche y présentent des versions spécifiquement étudiées pour ce tracé. Plus rapide en lignes droites, la firme Allemande termine aux trois premières places du classement de 1970, qui ne voit que sept voitures classées dans une édition radicalement pluvieuse !
Associée à la Matra MS660 dans le coffret A12 qui sort pour Noël 1971, la nouvelle Porsche 917K rouge du Circuit 24 vintage n’est pas exactement celle qui a gagné en 1970 : la version avec des ailerons n’apparaît en effet qu’en avril 1971 aux essais privés et la 917K ailée “Martini” n°22 qui remporte l’édition des 24 Heures du Mans en juin 1971 est blanche. D’autres 917K à ailerons seront bleu ciel : il n’en existera pas de rouges dans la réalité.

RÉFERENCE 2400
Ferrari 512 S n°11 (1970)
Les deux Ferrari 512S du « nouveau Circuit 24® » sont les seules rescapées de cette course épique et elles sortent aujourd’hui en version “lumineuse”, avec deux phares arrière connectés et quatre phares avant : une première mondiale pour ce modèle, excusez du peu, car les deux phares centraux au ras du sol sont de très petite taille… et aucune marque de slot ne les avait connectés jusqu’à maintenant.
Sortent donc une rouge sans rétroviseurs extérieurs (Bucknum / Posey) et une jaune avec (De Fierlant / Walker). Les deux modèles ont un rétroviseur périscopique chromé au-dessus du cockpit et sur les côtés deux bouchons chromés et un petit bouchon en métal.

RÉFERENCE 2410
Ferrari 512 S n°12 (1970)
Les Ferrari de cette époque avaient des jantes dorées : on a osé, pour les Ferrari 512S et les 512M à venir, la fabrication CNC de roues à bâtons en laiton, plus lourd que l’aluminium. Le choix original de ce matériau rend le châssis plus compétitif encore : alors que la plupart des voitures de slot moderne nécessitent un lestage approprié, les voitures du nouveau Circuit 24® collent à la route et les chronos sont redoutables ! Une dernière chose : les deux rétroviseurs jaunes sont interchangeables et disponibles en pièces détachées…

1er NOVEMBRE 2021 — RÉFERENCE 0700

Ferrari 250 GT SWB (version 1960)
La première FERRARI 250 GT Berlinetta SWB, apparue lors des 24 Heures du Mans en juin 1959, est une version intermédiaire. Son châssis de 2,60 mètres va être réduit de 200 mm quelques mois plus tard et la SWB (“Short Wheel Base”), devient dès lors culte en catégorie GT2. Elle est dessinée par Pininfarina, les ingénieurs Carlo Chiti et Giotto Bizzarrini se concentrant sur l’aérodynamisme et les arrondis. La fabrication de la carrosserie est sous la responsabilité de Scaglietti et très vite elle sera considérée comme le plus bel alliage entre l’esthétique et la fiabilité, les performances mécaniques. Elle devient dès lors une légende automobile : en conséquence, nous ne ne nous attarderons pas ici en détail, tellement il existe de multiples ouvrages sur le sujet et d’articles en ligne qui en décrivent l’histoire avec précision.
Selon les experts, c’est l’un des plus beaux modèles automobiles. Il a donc semblé très vite nécessaire d’intégrer la FERRARI 250 GT SWB dans la gamme du nouveau Circuit 24®, qu’elle est venue rejoindre pour les fêtes de fin d’années 2021.
Cette version 1960 est intéressante, car cette année là participèrent aussi les FERRARI 250 TR 59/60 n°11 (gagnante) et n°17 (2ème) ainsi que plusieurs PANHARD (l’HBR4 n°48 est 15ème, l’HBR5 n°47 est 17ème).

DEUX MOTORISATIONS DIFFERENTES :
La plupart des voitures du « nouveau Circuit 24® » peuvent rouler avec des châssis vintage à moteur vibreur sans modification. Avec un axe élargi de COOPER T51 ou de KART, elles tiennent encore mieux la route et leurs roues ne disparaissent pas sous la voiture. Concernant l’éclairage, une carrosserie câblée pour éclairer la piste avec du courant continu doit être adaptée pour fonctionner sous courant alternatif. Finalement, comme cette FERRARI 250 GT SWB est un modèle majeur, décision a été prise de fabriquer deux versions différentes.
Sort d’une part la version complète habituelle numérotée, avec châssis Bühler2020, condensateur et diode en série, en boite à couvercle cristal, etc. Est commercialisée d’autre part une carrosserie câblée pour l’alternatif (« AC Lighted Circuit 24 body ») : cette carrosserie s’adaptera parfaitement à vos châssis vibreur compétition les plus performants… et la beauté de son éclairage en série vous enchantera !
La boîte d’emballage des COOPER T51 anglaises fabriquées par MECCANO a servi de modèle pour les dimensions et le design, mais comme il n’était pas possible de fabriquer cette boite par un imprimeur à cause du coût de fabrication du façonnage, une solution en bristol épais a été choisie. Les boites de ces carrosseries pour châssis vibreur (non fournis) sont artisanales et fabriquées par mes soins, à l’unité et à la main : c’est l’équilibre qui a été trouvé pour ne pas alourdir le prix de revient de ce modèle, afin qu’il soit accessible à tous.
RÉFERENCE 0710
Ferrari 250 GT SWB n°18 (1960)
Voici aujourd’hui la FERRARI 250 GT SWB dans sa version de 1960, en deux motorisations et trois couleurs !
LA RARETÉ DU JAUNE “CIRCUIT 24”
Ces voitures sont fabriquées en usine en impression 3D très haute définition, avec une précision de 0,05 mm, selon des fichiers numériques créés par DZ-015. Toutes les étapes ultérieures sont réalisées manuerllement, comme la ponçage et la peinture.
DB PANHARD jaune, FERRARI TR 250 jaune, FORD GT 40 jaune-orangé : chez Circuit 24®, le jaune a toujours dit la rareté. Pour posséder une FERRARI 250 GT SWB jaune, il faudra forcément l’acquérir en version Bühler2020.
On s’est de plus appliqué, comme pour tous les modèles de la gamme, à reproduire les couleurs d’origine. Cette couleur jaune (« Giallo Modena ») est bien exactement le jaune FERRARI de l’époque.

RÉFERENCE 0710
Ferrari 250 GT SWB n°22 (1960)
Le rendu de la version gris métallisé, presque « chromé », est également magnifique. Il s’agit d’un gris rare, d’une qualité plutôt inahabituelle pour ce type de petite série.
DES ROUES À RAYONS OU DES ROUES CERCLÉES EN ALUMINIUM
La vraie voiture avait des roues à rayons. Il est difficile de fournir en grand nombre des jantes à rayons d’origine qui soient neuves et bien brillantes car ce type de fabrication n’est rentable qu’au delà de plusieurs dizaines de milliers d’unités : la finesse et la complexité des rayons empêche également la fabrication en métal de ce modèle de jante. Les voitures à châssis Bühler2020 sont donc vendues avec les mêmes roues aluminium à cercles concentriques et les mêmes pneus d’origine que l’ ALFA ROMEO T33 3/2.
Les puristes, néanmoins, pourront échanger ces roues métal avec leurs plus belles roues vintage, jantes à rayons prises sur leur propre stock personnel : il ne faudra pas alors oublier de les coller sur les axes dans les règles de l’art ! Sera alors rendue possible la mise en place, par exemple, des quatre roues métal sur une MATRA MS 660 pour en améliorer le look… ou bien sur une CHAPARRAL, par exemple.
Votre Ferrari « Short Wheel Base » roulera avec des jantes à rayons neuves de votre collection… et l’une de vos FORD GT40 aura un look résolument moderne ! On peut aussi ne pas changer les jantes de la FERRARI et les garder telles quelles : vous choisissez !

RÉFERENCE 0710
Ferrari 250 GT SWB n°19 (1960)
Le rouge est également le rouge Ferrari de l’époque : « Rosso Corsa » se traduit par « Rouge course ».
Sans doute en 2025, cinq autres voitures en « version 1961» (gris clair, gris foncé, rouge, bleu, blanc) s’ajouteront à la gamme : elles pourront également cotoyer vos FERRARI 250 TRI et PANHARD DBR4 vintage, mais aussi s’affronter à deux PORSCHE 718/4 RS Coupé, qui participèrent à l’édition de 1961 (la n°32 est 7ème, la n°30 est 26ème) : de quoi construire une multitude de « 6 pistes Circuit 24® » dédiées à ces courses mytiques du passé !

UNE CALANDRE EN ALUMINIUM !
Comment chromer des pièces en résine en petite série ? Obtenir un rendu de qualité n’est vraiment pas simple, d’où le choix d’une fabrication de la calandre de la voiture en aluminium, en recourant à la CNC. La CNC (« Computer Numerical Control » ou « Machine-outil à commande numérique ») permet aujourd’hui de réaliser des pièces très petites dans un métal brillant qui ne s’altèrera pas avec le temps : on nourrit la machine d’un fichier 3D adéquat… et elle fabrique autant d’objets que désiré, en suivant des instructions programmées codées et sans qu’un opérateur manuel ne contrôle directement l’opération d’usinage. Le coût unitaire est élevé mais l’étape de chromage disparaît. Toutes ces Ferrari 250 GT SWB ont cette calandre en aluminium et il est même possible d’en acheter séparement si jamais la votre est abîmée.
OCTOBRE 2021 — RÉFERENCE 2100

ALFA ROMEO T33/2 n°39 (1968)
Le 1er novembre 2021, fut dévoilé un autre bolide de la course des 24 Heures de 1968, l’Alfa Romeo T33/2. La “33” est construite en tant que prototype de course sportive par Alfa Romeo, en lien avec Balocco, pour la première fois en 1967. C’est Autodelta qui développe un nouveau modèle pour la saison 1968, le T33/2. La voiture a fait preuve d’une approche novatrice en matière de conception de châssis, réunissant trois tubes d’aluminium de grand diamètre en forme de « H » qui incorporaient également les réservoirs de carburant. L’ensemble a été riveté et revêtu de plastique pour éviter les fuites, avec des sous-châssis avant et arrière montés sur ce noyau central. Pour faciliter davantage la répartition du poids, les radiateurs d’eau et d’huile ont été déplacés sur le côté du poste de pilotage du conducteur. Afin que la voiture ne se soulève pas à grande vitesse, Autodelta abaisse la garde au sol et augmente la maniabilité. D’autres modifications apportées à la carrosserie visent à accroître l’accessibilité des mécaniciens pendant les courses, tout en améliorant le refroidissement par air des freins, du moteur et du poste de pilotage. L’Alfa Romeo T33 révisée et améliorée, aussi appelée T33/2 (grâce à son moteur 2.0 litres, aluminium, carter sec, V8), a fait ses débuts à Daytona avec trois modèles en compétition dans la célèbre course de 24 heures en février 1968. Les trois T33/2 ont terminé, remportant la victoire de classe ainsi qu’une impressionnante 5ème, 6ème et 7ème place au classement général.
L’objectif pour le reste de la saison est de battre Porsche dont la régularité semble intouchable, remporter le championnat des 2,0 litres, et développer le moteur en vue d’une éventuelle utilisation en série. La version Long-Tail est créée et ainsi, malgré un moteur 2,0 litres de 270 chevaux, ces voitures sont capable d’atteindre les 300 km/h sur le circuit Sarthois ! En course, la n°39 de Galli et Giunti va animer une partie de la nuit dans une bataille pour la seconde position contre l’héroïque Henri Pescarolo dans sa Matra MS630, privée d’essuie-glaces. Devant, la Ford GT40 des futurs vainqueurs semble intouchable.
Finalement, les Alfa vont rétrograder devant la remontée des Porsche. Trois autos vont abandonner, trahies par leur moteur. Mais les autres sont bien à l’arrivée, avec des équipages 100% italiens ! La 39 est 4ème, la 38 est 5ème et la 40 termine 6ème. La 39 remporte la classe des 2 litres, belle récompense après avoir raté le podium !
Même si la supériorité de Ford et de Porsche est indéniable, la T33/2 a remporté cette année-là 21 victoires, 15 victoires au classement général et six victoires de classe ! Alfa Romeo est de retour et marque alors joliment de son empreinte cette fin des années 60 !
UNE VERSION RARE
Malgré sa ligne extraordinairement belle et ses fantastiques performances réalisées en 1968, cette voiture est très rare au format 1/32 dans cette version et encore plus en slot-racing : seuls quelques kits épuisés s’échangent encore parfois pour des montants stratosphériques sur le marché de l’occasion !
Pour toutes ces raisons et pour marquer son retour, la marque Circuit 24® se devait de choisir l’Alfa Romeo T33/2 afin d’enrichir le catalogue de ses nouvelles voitures. Elle vient aussi compléter la gamme vintage et moderne pour cette année 1968, comme le démontre l’image d’introduction de ce chapitre, photographie dans laquelle s’intègrent parfaitement “ancienne” et “nouvelles”, capables de rejouer un moment historique.

TOUJOURS DES PHARES AVANT ET ARRIÈRE
L’une des caractéristiques des voitures du « nouveau Circuit 24® » est la présence, sur la plupart des modèles, de phares connectés, avant et arrière. Cette signature trouve sa justification dans la présence, déjà à cette époque, d’une voiture dite “lumineuse” dans la gamme vintage. En 1967, sortent en effet la Matra Jet 6 (annoncée comme telle, c’est plutôt une Renée Bonnet AéroDjet…) ainsi que la FORD GT 40. “Cette dernière sort en trois versions, une version vibreur, une version « slot à diode » (version interpiste à moteur RIAM, N.D.L.R.) et une « Spéciale Compétition ».
Cette dernière, plus sportive, enrichie d’un éclairage, correspond mécaniquement à la version « Super Compétition » de la Ferrari Testa Rossa” (La Vie du Jouet n°67, juin 2001, page 26).
Puissance accrue grâce à un bobinage renforcé, freinage mécanique sur l’essieu arrière… et phares : à l’origine, donc, la marque a sorti, en série, une voiture avec chassis vibreur compétition, des freins et un éclairage configuré pour être alimenté par le seul courant alternatif de l’alimentation.
Il vous est d’ailleurs possible de confier certaines de vos carrosseries vintage à la société DZ-015 : peut en effet être réalisée la mise en éclairage AC ou DC de tout modèle de la gamme (devis sur simple demande).

AILERONS ET RÉTROVISEURS INTERCHANGEABLES
L’obsolescence programmée n’est pas dans l’ADN de Circuit 24®. Tout comme les rétroviseurs, les ailerons verts de cette Alfa sont des pièces détachées qui s’intègrent dans des orifices et y sont collés : si vous êtes un casse-cou adepte des tonneaux multiples et réguliers, il vous sera toujours possible d’acheter d’autres ailerons et de réparer votre bolide si vous l’endommagez. Toutes les pièces détachées de toutes les voitures du « nouveau Circuit 24® » peuvent être obtenues au détail et séparément. Dans la durée également : à vie.

9 AOÛT 2021 – RÉFERENCE 2000

LOLA T70 MKIII (1968)
Une Lola T70 jaune figure sur certains coffrets et sans doute « Circuit 24 » avait-elle pensé la sortir un jour. Le choix par la marque de ses futurs modèles miniatures se faisait d’abord par l’observation de la concurrence (Solido, Scalextric, etc.) et la connaissance du marché. Etaient aussi scrutés les résultats des 24 Heures du Mans, ceux des 1000 kilomètres de Paris ou de Buenos Aires, mais aussi ceux de la BOAC International 500 qui se déroule alors durant 6 heures sur le circuit de Brands Hatch. Cette course longue de 4.265 km est inscrite au Championnat des voitures de sport, c’est l’ancêtre des 1000 kilomètres de Brands Hatch, « British Overseas Airways Corporation » en est le sponsor et plusieurs pilotes français de renom la remporteront, comme Henri Pescarolo / De Adamich en 1971 (sur Alfa T33/3) et Beltoise / Jarier en 1974 (sur Matra MS670C).
Suite aux exploits de la GT 40 aux 24 Heures du Mans 1966 (1er, 2ème et 3ème places pour FORD), Circuit 24 l’ajoute à sa gamme en 1967 avec une voiture française, la « René Bonnet Aérodjet », voiture n’ayant fini qu’à des places d’honneur en 62 et 63 au Mans et qui prend curieusement le nom de « Matra Djet » au catalogue… façon SOLIDO, dont la marque s’inspira beaucoup au fil des ans. Elles sortiront ensemble dans le «coffret interpiste» de 1968, Oscar du Jouet en 1969 et sur lequel figurent une Lola T70 et une Porsche 906.
Ce nom est une vraie trouvaille marketing, mais le principe de l’élément de croisement et la possibilité de circulation sur deux voies pour les deux voitures grâce à l’utilisation de diodes a été copié : il existait depuis des années déjà car les marques Highways (HO) et Wrenn (1/52) en Angleterrre, Miniamil en France, Faller en Allemagne et Eldon aux U.S.A. (1/32), avaient élaboré conjointement ce système dès la fin 1963 et au début de 1964. L’histoire du « comptable ayant oublié de déposer le brevet de l’interpiste » est une fable sympathique, mais absolument fausse !
Aux 24 Heures du Mans 1967, les deux Chapparal 2F abandonnent mais font sensation avec leurs ailerons. Les Ferrari 330 P4 terminent 2ème , 3ème et 18ème. L’édition de la BOAC International 500 du 30 juillet sera remportée par l’équipage Phil Hill / Mike Spence à bord de l’aileronnée Chaparral 2F. Troisième temps des qualifications, elle bénéficiera des abandons des Lola T70 de Hobbs / Surtees, de certaines 330 P4 et de Ford GT40. Les Ferrari P4 seront respectivement 2ème , 5ème , 6ème et 7ème ! Il fallait être en phase avec l’actualité : tout naturellement chez Circuit 24, la Chapparal 2F de Phil Hill sort donc en 1969… avec la Ferrari P4 de Jackie Stewart !
Le classement de la BOAC 500 de 1968 met en valeur la Ford GT40 (1er, 4ème et 11ème) et la Porsche 907 (2ème et 3ème). La Lola T70 MkIII GT Chevrolet de l’écurie Bonnier est 6ème et de nombreuses 906 sont classées aux places d’honneur (12ème, 16ème, 19ème, 21ème et 22ème). Les deux Lola T70, bleu ciel et poupre, abandonnent au Mans, qui en 1968 à lieu le 29 septembre. Même chose un peu plus tard aux 1000 kilomètres de Paris : dans le groupe 4, la Lola T70 MkIII GT Chevrolet de Norinder / Widdows y signe le meilleur temps des essais… mais les Lola ne sont pas classées.
Ces bolides sont terriblement performants mais manquent encore de fiabilité: on comprend mieux alors l’intérêt grandissant pour cette voiture de course, puisqu’une photo de la BOAC 500 du 7 avril 1968 est choisie pour illustrer les coffrets de troisième génération qui sortent à Noël 1968 : celle de la Lola jaune n°2 du suédois Joakim Bonnier qui s’apprête à doubler la 906 vert foncé n°22 conduite par Mário de Araújo Cabral (pilote Portugais que l’on reconnaît au volant), associé à un personnage central de l’histoire du sport automobile Québécois, Jacques Duval…
Sources Interpiste : Pepe in « slot-retro-forum », novembre 2020
Sources dates de sorties : Article de Frédéric Remise aidé par Thierry Fosse, in « La Vie du Jouet n°67 », mai 2001


RÉFERENCE 2000
LOLA T70 MKIII n°6 (1968)
Si les résultats sportifs de la Lola T70 MKIII avaient été meilleurs, sans doute la marque Circuit 24 l’aurait elle convoquée dans son catalogue de l’époque, tant elle est magnifique et ses lignes originales. Le projet n’a pourtant pas dépassé l’illustration des coffrets ! Concernant les autres sorties de cette période, seule la Matra MS660 – annoncée MS650 dans le catalogue de 1971 – sortira à cette date. En 1972, ce sera le tour de la Porsche 917K. de sortir en trois couleurs (rouge, orange, blanc). La Porsche 907, qui figurait aussi pourtant au catalogue de 1971, ne fut jamais mise en chantier par la marque vintage.
Existèrent deux versions majeures de la Lola T70 MKIII. La version «b» de 1969, 1970 et 1971 ( trois voitures rouges), ne peut-être confondue avec les précédentes car l’avant est complètement différent, les phares notamment, même si cela n’empêche pas Slotwings de commercialiser la n°7 de 1968 couleur ciel en version Mklllb postérieure. Celle de 1967, vitrée sur l’arrière et sans pipes d’admission, a également été écartée : c’est donc la version 1968 qui a été choisie, d’autant que cette année-là trois Alfa Roméo finissent 4ème, 5ème et 6ème et que l’Alfa Romeo T33/2 est la voiture sui sort ensuite dans la gamme.

RÉFERENCE 2000
LOLA T70 MKIII n°7 (1968)
Châssis moteur BÜHLER dernière génération, roues à bâtons en aluminium brillant, deux phares diffusants et deux phares spot à l’avant, deux feux rouges à l’arrière, clignotants arrière non connectés, vitrage de l’habitacle et capots de phares rigides, épais et transparents : comme toujours, ces voitures numérotées sont fournies en boîte, avec diode et condensateur en série, prêtes à rouler sur une piste Circuit 24® ou sur toute autre piste moderne bien plus rapide.
NB Le bloc des pipes d’admission et les rétroviseurs sont en effet des pièces spécifiques de la marque. Indépendantes de la carrosserie pour pouvoir facilement être changées au besoin, elles seront déclinées aussi sur d’autres modèles.
LUNDI 25 JANVIER 2021 – RÉFERENCE 1700
Annoncée à grand renfort de publicité, la dernière voiture qui aurait dû sortir des usines Circuit 24… n’en sortit jamais. Beaucoup de collectionneurs ont tenté de la fabriquer en croisant le châssis habituel avec des kits, des maquettes, des voitures de slot existantes… mais aucun n’y est parvenu : annoncée pour 1971, c’est la voiture mythique de la course du siècle dont tout le monde parle, que chacun a vu en photo dans un catalogue, que chaque passionné a un jour cherché… mais qui n’existe pas. Lors de la saison 1967, la firme de Stuttgart construit sa première automobile développée spécifiquement pour le circuit du Mans : c’est la Porsche ayant le meilleur Cx (0,27) de toute l’histoire du circuit Sarthois et lui permettant de frôler les 300 km/h. La Porsche de Siffert et Herrmann franchit la ligne au cinquième rang, la n°41 gagne l’Indice de Performance et termine seconde au Rendement. Vingt-quatre heures à plus de 200 Km/h de moyenne : aucune 2 litres n’avait jamais roulé aussi vite, aucune n’a roulé aussi vite depuis !
Il aura fallu des mois d’efforts, en travaillant sur une durée incroyablement longue et avec plusieurs équipes de partenaires différents pour parvenir à trouver l’équilibre d’une création totalement originale et ne ressemblant à aucune autre… si ce n’est le modèle lui-même : la vraie voiture de course. Que soient ici remerciés celle et ceux qui s’épuisèrent à la tâche sur cette miniature et répondirent présents devant les incessantes demandes de corrections, voire de changements radicaux. Il y eu en tout cinq versions différentes… mais une vraie rencontre rendit possible, enfin, le partage d’un même niveau d’exigence.
PORSCHE 907 n°41 (1967)

H1 : ARCHIVO Gras 60px (56)
H2 : CABIN Gras 42px (38)
H3 : CABIN Sketch Gras 48px (40)
H4 : Abel Gras 36px (26)
H5 : CABIN Demi Gras 24px (24)
H6 : Archivo Narrow 22 px (20)
General Typography : Abel Gras (24)